Petit coin RP

"Très bien."

Nous descendons donc dans le tunnel, qui descendait de plus en plus et dont la pente était de plus en plus raide. Soudain le sol s'affaise, nous faisant tomber. Je m'accroche donc au rebord... Mais glisse. Marie et moi tombions pendant... Dix minutes ? Puis nous ralentissons. Nous ralentissions ?! Oo

Nous tombons finalent dans une réserve d'eau souterraine. Je frissonne en sentant quelque chose passer près de moi. Puis soudain une tête bleue sortit de l'eau et nous fixait : "Que faites-vous là ? Amis ou ennemis ?"

Ouhlala, un dragon d'eau ? "Ami, ami ! On cherche à vaincre la sorcière qui..."

.«La sorcière ? Accrochez-vous.»

Le dragon rapproche sa crête de nous et je m'y aggrippe. Il nous emmenait vers le bord du bassin.

Je me tourne vers Marie : "De quoi as-tu peur ?"

Je pose les mains sur ses épaules :

"Marie... Je pense aussi la même chose, mais si on reste ensemble, si on donne tout, vraiment tout, on peut y arriver. Je nous ai mis dans un sacré pétrin, je le sais. Mais je ne veux pas la combattre directement. Je veux déclencher une mutinerie dans ses rangs afin qu'elle soit détruite par sa propre armée... Si nous réussissons, nous n'auront rien à craindre..."

Le dragon d'eau nous dépose sur la berge et nous montre un escalier en pierre : "Par là-bas, vous trouverez les quartiers généraux. Si vous pouviez régler ce problème, nous vous en serons tous reconnaissants..."

*Si on ne meurt pas avant...*, pensais-je.

"Bien. Allons-y donc..."

Je savais que tant que nous n'aurons pas réussi - ou péris - nous ne pourrons sortir d'ici.

Nous montons donc les escaliers, et arrivons devant une grande porte en bois rouge. J'hésitais à l'ouvrir.

"Marie, on ouvre ?"

Elle n'avait pas tort. !
"On la pousse ensemble cette porte ?"

"Bien."

Nous poussons alors la lourde porte qui grinçait. Nous entrons dans la pièce et regardons autour : des hommes-sangliers nous fixaient bizarrement. Certains bavaient. D'autres se léchaient les babines.

Je chuchote à l'oreille de Marie : "Je te propose de fuir. Discrètement."

Ah mais elle court plus vite que d'habitude Marie ! Je n'arrive pas à suivre !
En parlant de suivre, c'était ce que faisaient les hybrides. Au bout, un croisement. Une flèche indiquait à droite.

"À gauche !"

"C'est bien le moment de rirAAAAAHHHHH !!!"

Un trou caché. On aurait du faire les idiots et prendre à droite. Pourtant, ce gag est bien connu, ne jamais suivre les flèches.

Je réussi à m'accrocher à une branche morte qui dépassait de la paroi, et je tenais Marie.

"Tu peux remonter ?"

Je rattrape in extremis le bras de Marie.

"Je suis là, ne t'inquiètes pas !"

J'avance ma main pour attraper la ceinture avant que mon jean ne tombe et crie :

"Derrière toi ! Attention !" Les hommes-sangliers arrivaient et l'un d'entre eux était derrière Marie.

"MARIIIIE !!!"

Mince, mince mince mince !!! Je frappe le mur avec colère et me fait mal. Puis je vois que Marie a laissé la ceinture pour que je puisse remonter, ce que je fit. Je remet ma ceinture, puis prend mon arc et coure dans la direction où Marie devrait être. Je devais la retrouver.

J'entend Marie crier. Je coure alors de plus belle, manquant parfois de trébucher. Mes pas résonnaient dans le couloir. Puis je la vit enfin, capturée par ces hybrides. Je décoche une flèche qui transperça la tête d'un homme-sanglier. Les autres relâchent alors Marie et s'avancent vers moi.